Vous n'êtes pas identifié(e).
teddy verano a écrit :Le problème est de savoir, et encore le passé étant ce qu'il est nous n'y pouvons rien, si ce « merveilleux scientifique » avait eu plus de reconnaissance, une revue ou une collection spécialisée, si ce genre n'aurait pas fédéré un plus grand nombre de lecteurs et créant ainsi une nouvelle demande et l'éclosion d'un genre resté certes relativement abondant, mais dans un état embryonnaire et condamné à un certain oubli.
C'est une question pour les amateurs d'uchronie...
A noter que la "spécialisation" qui a eu lieu aux USA est vue comme un phénomène négatifs par certains, notamment Brian Aldiss. Dans la revue d'étude "Science Fiction Studies", on lit parfois encore (eh oui...) des remarques bizarrement désobligeantes sur la période des pulps...
Oncle Joe
Comme quoi nul n'est prophète en son royaume et que les "problématiques" (mais il n'en existe pas de véritables) se posent un peu de partout. Je crois qu'il faut apprécier notre "patrimoine" et éviter de trop faire de comparaisons. Je pense pas qu'il y ait un modèle idéal. Ce sont des domaines qui sont étroitement liés avec la culture d'un pays et de son histoire.
Et puis comme disait Sadoul peut-être qu'effectivement "Les Pulp's" sont beaux, les couvertures attirent le regard, ça pète à la figure tellement les couleurs sont vives et les créatures extraordinaires mais nul doute que le contenu n'est toujours à la hauteur de la couverture
Et bien mon cher Ismaël le deuxième si vous possédez en vos murs une telle rareté, je ne peux que vous envier. Voilà un ouvrage pour qui certains collectionneurs trucideraient père et mère. Merci de nous faire profiter de telles splendeurs picturales.
teddy verano a écrit :La critique fut à une époque assez « indifférente » à cette forme de marginalisation d'un genre de littérature qui au risque de me répéter n'avait pas de véritable reconnaissance, si ce n'est pour Jules Verne, mais là, nous abordons un autre aspect du problème (voir mon billet de « Sur l'autre face du monde » consacré au prix « Jules Verne). Avec le recul je porte un regard différent sur le jugement que porta Jacques Sadoul dans son « Histoire de la science fiction moderne » et pour éviter de retranscrire tout le paragraphe, je vous invite à vous reporter à la page 308 de son ouvrage, dans la catégorie « Le domaine Français, Hier 1905-1949 » (déjà lui-même posait les limites historiques du genre). Mais il faut dire que le spécialiste était un véritable nostalgique, tout du moins pour le domaine Anglo-saxon. Quoi de plus naturel lorsque dans son superbe ouvrage « Hier l'an 2000 » il déclare :
« J'aime les Pulp's parce que je les trouve beau »
Il donne ainsi à la vieille anticipation, une certaine légitimité dans l'histoire et reconnaît que de nombreux auteurs de l'époque pouvaient sans aucun doute soutenir la comparaison avec la production outre Atlantique. Et encore, dans les années 70, époque de la publication du livre, on était loin de se rendre compte à quel point, par manque de véritables revues spécialisées, un bon nombre d'écrivains furent publiés dans d'obscures revues que nous découvrons au fur et mesure de nos fouilles patientes et attentionnées. Sans vouloir tomber dans le cliché, voilà un genre dont nous ne connaissons en France que la partie immergée. Dans ses réponses au questionnaire effectué par Férocias, Jean Luc Buard, grand spécialiste des revues et périodiques, nous le précise de manière évidente.J'avais l'impression pourtant qu'il y avait d'abord eu un début de reconnaissance populaire. Si on parcourt justement les revues de dirons-nous 1910-1930, on peut être surpris par le nombre d'articles de vulgarisation qui prennent appui sur des fictions et réciproquement, comme Flammarion, Béliard, par exemple. Et c'est cette raison d'ailleurs qui m'a servi de moteur : si le public d'alors manifestait un intérêt réel au point d'apparaître dans de multiples revues, certes toutes ou quasi non affiliées à la presse catholique, je voulais lire ces textes aussi. Je n'ai jamais systématisé cette approche, comme toi ou Jean-Luc Buard, mais j'en rencontre des exemples régulièrement, par hasard. Et donc, cet élan m'a toujours semblé avoir été brisé par les deux guerres successives, tout cet avenir radieux, toutes ces fictions dans lesquelles finalement le gentil triomphait du méchant n'étaient que des fantaisies puériles et menteuses d'un pays vaincu. La vague américaine apportait un nouveau rêve de sauveurs plus puissants, plus technologiques, ils ne parlaient pas seulement de voyage vers la lune, ils tentaient d'y aller (bon, les russes aussi, mais c'était des communistes). En tant que revivalistes de la vieille anticipation, nous avons peut-être le sentiment identique, ils nous ont leurré aussi, la lune n'est toujours pas colonisée, d'où également le sentiment de redite de Carnoplaste : menteurs pour la lune, menteurs pour les extrapolations génétiques et informatiques!
![]()
American Gods, qui est un livre inclassable en SF, est sûrement le fer de lance de ce sentiment qui n'a rien de territorial
Oui mais je pense que ces « fantaisies scientifiques » sont étroitement liées à une époque basée sur un postulat qui puise ses origines sur les récentes découvertes, d'observations faites par le biais de l'astronomie. On extrapole, sur des possibilités, mais on reste toujours sur une base plus plausible, cartésienne en tout cas. On ne va pas définir forcément ce type d'histoire comme un genre à par entière, il sera bien souvent assimilé au « fantastique » dans le sens large du terme. Il est d'ailleurs assez rare de relever ce type de texte comme appartenant au merveilleux scientifique terme pourtant « inventé » par Maurice Renard dés 1909 pour définir des textes relevant de l'imaginaire scientifique et qui extrapole donc sur certaines possibilités pouvant relever des progrès de la science. En bien ou en mal, après c'est une question de choix et la thématique n'appartient plus qu'a l'auteur.
C'est un genre qui n'a pas d'identification et bien souvent on ne sait pas où le placer. Dans le fameux article de « Je sais tout » du 8 Septembre 1905 et intitulé « La littérature fantastique terrible » on parle des œuvres de Wells par exemple avec des qualificatifs comme « Horrible, « Effrayant » ou « Surnaturel » on va même parler de « Fantaisies ».
Un genre qui a donc une certaine « reconnaissance » mais qui peine toutefois à trouver ses véritables limites. Encore que Wells, était un écrivain reconnu et respecté dans le milieu littéraire.
Le problème est de savoir, et encore le passé étant ce qu'il est nous n'y pouvons rien, si ce « merveilleux scientifique » avait eu plus de reconnaissance,avec une revue ou une collection spécialisée, si ce genre n'aurait pas fédéré un plus grand nombre de lecteurs et créant ainsi une nouvelle demande et l'éclosion d'un genre resté certes relativement abondant, mais dans un état embryonnaire et condamné à un certain oubli.
Mais il ne faudrait pas trop nous lamenter, la reconnaissance du genre semble être de plus en plus une évidence. Après bien sûr il sera toujours possible de discuter sur la qualité de cette production, de faire des comparaisons, de critiquer le style, la lourdeur de la forme et l'absurdité du fond, comme je l'ai constaté il n'y a pas longtemps en lisant une critique concernant l'anthologie « Chasseurs de chimère ».
Savoir si l'anticipation ancienne, a influée sur le renouveau de la science fiction en France, dans une forme plus moderne et mature, il est probable que non. C'est un genre qui semble avoir ses propres règles issues de la littérature populaire, entre la science le fantastique, le roman extraordinaire de voyage et d'aventure. Un « mix » assez improbable mais dont nos auteurs surent s'accommoder pour nous offrir des œuvres délirantes et intemporelles.
On dit ça... Mais d'un autre côté, à bien y réfléchir, la bombe atomique n'a pas tellement freiné la SF, semble-t-il... malgré les discours les plus alarmistes sur les dangers de la la technique et de la science...
Ce n'est pas la sf qui freina des deux pieds mais plutôt le contenu de ses différentes thématiques ou à mon avis on ne voyait plus la science comme source d'amélioration de notre condition mais plutôt comme un moyen plus sur et plus rapide de mettre un terme à notre existence.
Cirroco Jones a écrit :toutes ces fictions dans lesquelles finalement le gentil triomphait du méchant n'étaient que des fantaisies puériles et menteuses d'un pays vaincu .../... menteurs pour la lune, menteurs pour les extrapolations génétiques et informatiques!
Et donc vive le capitaine Danrit, nom de nom !...
Il est clair que Danrit et les deux guerres successives n'ont pas arrangées les affaires des maniaques de l'anticipation. La science synonyme de guerre et de destruction freina considérablement les élans créatifs, phénomène plus flagrant en France que outre atlantique
Cirroco Jones a écrit :tous nos héros européens du 19e sont réutilisés : Arsène Lupin, Sherlock Holmes, Le Comte de Monte-Cristo déplacé dans un futur très space opera!!! ça fait un carton au pays nippon avant de nous revenir et nous claquer aux yeux, dégoutés de ne pas l'avoir fait avant. Des mythes, des héros, on en a une tonne mais comme ça fait terroir, personne ne veut s'en servir.
Toute cette problématique a été magistralement effleurée dans cet insigne ouvrage passé inaperçu : "Jeanne d'Arc contre le Maître des Vampires" (et sa suite, "...au Pôle Nord")
, que nous devons à un éditeur de fascicules pêchant par excès d'humilité.
Cette Jeanne, valeureux radis encarapaçonné de notre bon terroir, ne se mesure-t-elle pas, à travers l'espace spacial et le temps historique, à cet immonde Jean de la Hire, à sa Roue Fulgurante et à sa cohorte de Boy-scouts en peau-de-fesse-de-cuir que Même Spielberg ne songe pas à saloper ?On les attend les nippons.
Inaperçu, inaperçu.... parlons pour les ignorants qui ne savent pas puiser les bonnes informations là où elles se trouvent. Non mais!
Au fait en parlant d'ignorant il est ou ce P..... de blog a polémique.
Signé:
Jean luc qui en croisant Teddy Verano à cru bon de se prendre pour un Samourai avant de s'apercevoir qu'il avait une tête de Rour
Mais le domaine de « l'anticipation ancienne » peut-il être vraiment un tel sujet de polémique ? Il y aura toujours des individus qui diront « c'était mieux avant » (en cela la définition du terme nostalgique est vraiment applicable) mais qui à mon avis resterons dans le même carcan dans lequel ces textes anciens sont restés enfermés pendant très longtemps. La science fiction évolue, en bien ou en mal, nous n'y pouvons rien, elle suit son bonhomme de chemin et finalement c'est ce que nous en faisons qui me semble le plus important.
Toute cette facette de la littérature est intéressante non pas parce qu'elle est forcément meilleure, mais parce que les auteurs jouèrent un peu les enfants terribles en sortant un peu des codes qui étaient de rigueur à cette époque, parvenant à créer en autre, un aspect « malfaisant » de la science. Important aussi parce qu'ils se démarquent d'un certain style ponctuant un tournant décisif dans la littérature dite « populaire » C'est un des aspects fascinant de cette époque et qui généra toute une flopée de véritables « caricatures » du scientifique. La bonne morale de l'époque n'était pas toujours conciliante avec les histoires d'hommes qui n'hésitaient pas à trucider et torturer à tout va d'innocentes créatures et ce au nom d'une science triomphante. Comment ne pas les comprendre d'ailleurs, en regard des nombreux excès de ces « sculpteurs de chairs humaines » et autres savants fous.
Ce qu'il y a de vraiment passionnant dans toutes ces histoires ce sont principalement les risques que prirent les écrivains pour afficher de telles hypothèses délirantes et repousser les limites du possible avec les contraintes techniques et scientifiques de l'époque.
La critique fut à une époque assez « indifférente » à cette forme de marginalisation d'un genre de littérature qui au risque de me répéter n'avait pas de véritable reconnaissance, si ce n'est pour Jules Verne, mais là, nous abordons un autre aspect du problème (voir mon billet de « Sur l'autre face du monde » consacré au prix « Jules Verne). Avec le recul je porte un regard différent sur le jugement que porta Jacques Sadoul dans son « Histoire de la science fiction moderne » et pour éviter de retranscrire tout le paragraphe, je vous invite à vous reporter à la page 308 de son ouvrage, dans la catégorie « Le domaine Français, Hier 1905-1949 » (déjà lui-même posait les limites historiques du genre). Mais il faut dire que le spécialiste était un véritable nostalgique, tout du moins pour le domaine Anglo-saxon. Quoi de plus naturel lorsque dans son superbe ouvrage « Hier l'an 2000 » il déclare :
« J'aime les Pulp's parce que je les trouve beau »
Il donne ainsi à la vieille anticipation, une certaine légitimité dans l'histoire et reconnaît que de nombreux auteurs de l'époque pouvaient sans aucun doute soutenir la comparaison avec la production outre Atlantique. Et encore, dans les années 70, époque de la publication du livre, on était loin de se rendre compte à quel point, par manque de véritables revues spécialisées, un bon nombre d'écrivains furent publiés dans d'obscures revues que nous découvrons au fur et mesure de nos fouilles patientes et attentionnées. Sans vouloir tomber dans le cliché, voilà un genre dont nous ne connaissons en France que la partie immergée. Dans ses réponses au questionnaire effectué par Férocias, Jean Luc Buard, grand spécialiste des revues et périodiques, nous le précise de manière évidente.
Mais les temps changent (mon brave Monsieur !), de nos jours il y a une telle banalisation de la violence par l'intermédiaire des médias, de la télé et du net, que finalement pratiquement plus rien ne nous impressionne, nous arrivons au seuil de ce qui nous est possible d'imaginer dans le domaine de l'extrême et le cinéma en est un exemple parfait. Notre culture est ce qu'elle est et nous avons la chance de choisir le meilleur de ce que l'on nous propose, il nous est possible d'accéder à presque tout : le bon, le mauvais, les choses passées, les plus récentes, à nous de choisir, nous avons cette immense chance.
Je ne me range pas dans cette catégorie de lecteurs qui va classifier des ouvrages en « merde immonde » ou « chef d'œuvre absolu », je suis un lecteur lambda qui est curieux du monde qui l'entoure, qui aime ou n'aime pas c'est tout. Je prends et je garde, je prends ou je repose, c'est aussi simple. Mon intérêt se porte particulièrement sur cette satanée anticipation ancienne parce que j'arrive à me mettre dans le contexte de l'époque et que je me dis qu'il fallait avoir une sacrée dose d'imagination pour concevoir une créature artificielle, une voyage dans l'espace, la création de nouvelles formes de vies ou d'un rayon capable de réfrigérer toute une population ou désintégrer la Tour Eiffel. Ce que j'aime le plus chez ces auteurs c'est le coté surréaliste de certaines œuvres et cette approche sans limite de la démesure. Bien souvent il s'agira d'œuvres totalement décomplexées, libres de toutes contraintes.
J'ai l'impression qu'a force d'être blasé de tout, de profiter largement et de façon boulimique à toutes formes de technologies on termine par ne plus s'émerveiller par des choses simples et d'apparences banales. Il nous est possible de tout lire, de tout voir si tel est notre bon désir alors peut-être agissons nous comme des enfants trop gâtés que rien ne semble plus vouloir toucher ?
Mon affection est uniquement primaire, basique, j'aime cette littérature (entre autre) parce qu'elle arrive à m'émouvoir, me fasciner, me procurer un réel plaisir de lecture. Pas ou peu d'analyses compliquées, ni de savantes références, uniquement un plaisir simple dépourvu de tout a priori. Comme à toutes les époques, il y a beaucoup de textes qui ont mal vieillis et qui restent laborieux à lire, d'autres qui conserveront encore pendant longtemps tout leur charme et leur inventivité. L'anticipation ancienne n'est ni un début, ni une fin en soi, elle fait partie intégrante de l'univers de l'amateur curieux, ouvert et disponible, pour qui la lecture est avant tout le plaisir de la découverte et de l'évasion.
Je pense que nous avons juste un devoir de mémoire, continuer à entretenir le souvenir de ces « illustres pionniers » qui appartiennent à cette histoire de la science fiction Française avec ses qualités et ses défauts, ses excès et ses limites mais qui n'en reste pas moins unique, originale et incontournable.
Et maintenant sectaires de tous les pays....Unissez-vous!
Au fait, je suis trés basique...le forum d'en face c'est qui?
Comme quoi, comme le cochon, tout est bon dans la vieille anticipation!
Un peu plus et nous passion à la trappe ce petit collector de 1875, édité anonymement à 250 exemplaires et réédité en 1908 chez Flammarion sous le titre "Les ruines de Paris en 4908"
Uploaded with ImageShack.us
Un site passionnant qui m'a beaucoup aidé à la rédaction de mon article sur les romans de "La science illustrée"
Nous sommes bien d'accord c'est avant tout une affaire de cœur qui ne regarde que nous.Le principal est de se faire plaisir en évitant les jugements hâtifs
C'est le problème avec les livres qui deviennent rares les vendeurs ont tendance à matraquer. En terme de prix ce n'est pas une bonne affaire ( mais comment évaluer le prix d'un ouvrage relativement récent) après effectivement c'est la passion et le porte monnaie qui parlent mais il faut se méfier à ne pas retomber dans la même spirale infernale d'il y a quelques années avec le célèbre "Milan" ou c'était la politique du n'importe quoi! Quand on aime on ne compte pas mais cela n'est pas sans conséquence sur l'avenir des livres anciens.
Damned Je l'avais oublié celui-la!!!!
"Nous irons a Lunatera" bibliothèque rouge et bleue. De Paul Berna et illustrations de....Guy Sabran: j'ai le même à la maison
A tout seigneur....tout honneur! :
"Sur l'autre face du monde" de A.Valérie . "Sciences et Voyages"du 31 Janvier 19065 au 27 Juin 1935. Réédité chez Robert Laffont Collection "Ailleurs et demain" dans le volume" Sur l'autre face du monde et autres romans scientifiques de Sciences et Voyages".1973
Merci pour l'info, je vais aller y jeter un coup d'œil
Superbe photo! Il existe un compte rendu, un livre des photos sur la toile...de cette merveilleuse exposition?
J'ai lu il y a longtemps un bon petit roman dans la collection Masque, Les Fleurs de février de Kenneth Harker.
J'ai de vagues souvenirs de l'histoire mais je me souviens très bien qu'elle débutait par un postulat assez original : les enfants nés en février seraient plus solides que les autres.
"La masque science fiction" N°13 , Librairie des Champs-Elysées. 1974. J'avais bien aimé. Heureusement je suis né en septembre....( si des fois vous voulez m'envoyer un cadeau )
J'ai réussi à trouver le mien en France (un coup de bol terrible), le plus souvent il sera, nationalité de l'auteur oblige, disponible au Canada. Si vous voulez mettre la main au porte monnaie le livre est disponible à cette adresse.....parfois la rareté à un prix! ( surtout hélas dans ce domaine)
Concernant le premier message de Belzé au sujet de "Voyage au pays de la 4 éme dimension" c'est curieux mais mon édition chez "Fasquelle" & Carpentier date de 1913 et je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse d'un réédition.
Je "confirme" du même auteur le curieux ouvrage cité par Moby dick et qui est une sorte de "fourre-tout" conjectural, de "Bric à Brac" des inventions farfelues et inutiles . (Le scan va suive, 1ére panne de 2011...)
C'est déjà fait sur mon blog avec la "charmante" petite image qui va avec. Mais pour l'occasion je vais me répéter. Bonne année à toutes ( oui cette année je change l'orientation de mes vœux!). Et au plaisir de vous lire encore une année sur ce merveilleux forum.
Un joyeux Noël et que le bonhomme rouge ne soit pas avare en saines lectures de l'imaginaire!
Affectueuses pensées à tous les "cinglés" de ce forum
Sur l'auteur il est également possible de consulter ce petit billet sur mon blog. La réputation de l'écrivain est visiblement internationale
Bienvenu, dans cet océan d'informations qu'est Bdfi, mais pour le moment garde la tête hors du bain, il faut du souffle pour suivre cette bande de joyeux farceurs!
Superbe info une fois de plus et on le commande comment ce bô catalogue
"Pour ceux d'ici qui me connaissent je rajouterais avoir un faible particulier pour les taupes mécaniques "
Bienvenue à toi et en ce qui concerne les "Taupes" tu vas etre heureux avec tout ce joyeux petit monde qui passe son temps à fouiller dans les cartons, les caves et les greniers..... :lol
Allez un p'tit cadeau de bienvenue!
Uploaded with ImageShack.us
Non désolé toujours pas et j'ai quelques scans et compléments d'infos qui t'attendent
Un topic une fois de plus passionnant, il est d'ailleurs curieux que ce joyeux "club des toqués" auquel nous appartenons soit resté aussi silencieux sur un thème aussi intéressant. Et comme les grands esprits se rencontrent , j'avais l'intention de mettre en ligne sur mon blog, la trilogie de référence en la matière, celle de Charles Magué : "Les survivants de l'Atlantide" "La cuve aux monstres" "L'archipel des demi dieux" ouvrages assez difficiles à trouver à une époque et que j'avais analysé pour le "bulletin" le N°12 bis il me semble. A très bientôt
Pierre Veron est effectivement un auteur également très intéressant dans le domaine de la conjecture ancienne. Je recherche depuis pas mal de temps l'ouvrage que tu viens de résumer "en 1900" dont j'avais découvert l'existence il y a quelques années dans le "bulletin". A son actif je possède également "Les marchands de santé", ouvrage dont je te laisse le soin de parler dans tes futurs billets.Merci pour les infos.
Un titre que je ne connaissais pas, en tout cas la thématique en est passionnante et voilà un ouvrage que je vais rajouter à ma liste de recherche.Merci à toi Isma
A mon grand désespoir, plus de nouvelles....encore une tentative avortée d'une revue consacrée aux pionniers du fantastique Américain? Siou plait Mr Nolane donnez nous des infos.
On devine l'amoureux fou des vieilles couvertures de Pulp's et je te comprends. Malgré mon "penchant" très prononcé pour la conjecture ancienne label France, je regarde toujours avec une certaine tendresse les couvertures multicolores de ses revues Américaines. Bon je rage car le Luxembourg ce n'est pas à coté de chez moi, j'espére qu'il y aura un catalogue de l'expo. En tout cas merci pour l'info.
Il n'est pas impossible que "Sur l'autre face du monde" ne lui accorde d'ici quelques semaines la place qu'il mérite. Mais le travail est long et demande du temps
Puisque le "Docteur Jones"( je suis grand fan de la série )nous fait partager la joie de la découverte d'un auteur un petit peu délaissé de nos jours, il faut rappeler que dans le domaine de la conjecture ancienne il produisitentre autre une sympathique nouvelle, fort peu connue, car pas très évidente à trouver:
- Pastorale. Nouvelle publiée dans la revue mensuelle "Lire de l'inédit" aux éditions du Tambourin. Page 262 à 293. Il s'agit d'une utopie et dont la particularité est de se se dérouler dans une "ville immeuble", un microcosme de 50 étages
Sans oublier que "Les sept vampires d'or" est une production Hammer/Shaw Brother, ma seconde firme préférée en matière de cinéma de Genre.
Le réalisateur britannique Roy Ward Baker est mort.
C'était un pilier de la Hammer, un des réalisateurs de "Chapeau melon et bottes de cuir", de quelques Dracula, de Quatermass... tout ce grand cinéma populaire anglais fantastique et SF des années 50-70.
Pleurons le vieux magicien.
Oncle Joe, abattu
Une grande figure du Fantastique cinématographique, je viens d'apprendre la nouvelle et j'en suis également désolé.Figure de l'age d'or du fantastique britannique , c'est un des derniers qui attribua au genre ses lettres de noblesse.Merci oncle Joe de nous le rappeler.
Il est intéressant de préciser qu'en ce qui concerne notre cher Jean Ray/John Flanders et son "détective de l'occulte" Edmund Bell" le volume mentionné plus haut "L'ombre rouge" n'est pas coédité par Néo mais "Diffusé" par Néo. L'éditeur est Claude Lefrancq qui lança cette éphémère collection portant le titre de "Contes et récits illustrés".Ce volume est donc le N° 2 de la série, il y avait déjà eu un premier volume en 1985 "L'élève invisible". Ces deux ouvrages furent tirés uniquement à 1550 exemplaires, 1500 numéroté et 50 hors commerce. Illustrés par René Follet le premier volume était accompagné d'une très belle lithographie signée par l'illustrateur.
Edmund Bell sera adapté par la suite en bande dessinée, toujours par le même éditeur dans la collection "détective", toujours sur des dessins de René Follet.
Salut Teddy. Décidément les datations ne sont pas avec moi ces derniers temps, mais là, ce n'est pas une faute de frappe mais une erreur d'interprétation de ma part. Quand j'ai le bouquin à portée de main je ne vais pas vérifier à la B. N. Mon exemplaire porte en toute dernière ligne de la dernière page: "Imprimerie Nouvelle de Marseille, rue Sainte, 29-31", et n'ayant aucune date dans cet opuscule j'en ai, à tort, déduit que ce livre avait été édité en 1931. Après nouvelles vérifications des titres du même auteur annoncés parus dans ce livre et concordance à la B. N., aucun des ouvrages de l'auteur ne datent d'avant 1922. Donc la date de 1922 est la bonne. Je te remercie de l'avoir signalé et ne corrige pas mon post initial en égard à ton travail. Isma
Comme nous sommes de véritables "Archéologues" je considère ce travail comme faisant partie d'une équipe et je suis toujours très heureux lorsque l'on me signale de petites erreurs.Dans l'ouvrage en question c'est la dédicace qui m'a interpellée sinon.... Parfois la BNF se révèle utile (pas toujours surtout dans notre domaine). Je profite de ton intervention pour te féliciter de la pertinence des œuvres que tu nous fait découvrir.
"LES CONTES VIOLETS, 13 histoires authentiques à ne pas lire le soir", de Pierre COUTRAS. Illustrations de Claire FINAUD-BOUBAUD. Editions de la Revue des Indépendants, 1931. Broché in-12° de 78 p.
Je me permets de faire juste une petite rectification ,avec un peu de retard et concernant ce superbe petit recueil de nouvelles, mis à jour par notre précieux Isma. L'édition que je possède comporte une dédicace et un "Prière d'insérer". Hors la dédicace de l'auteur mentionne : "A mon cher confrère Maurice Delorme, avec l'espoir d'un éreintement dans quelque revue, Marseille le 4 Avril 1923" Il semblerait donc que la date de parution soit antérieure à 1931. Soit l'auteur s'est trompé de date, ce qui est possible, soit il s'agit vraiment d'un roman d'anticipation puisqu'il fut dédicacé avant sa parution .
Après vérification à la BNF, il semble bien qu'il faille retenir la date fort probable de 1922.
Dans le prière d'insérer il est précisé que l'auteur est Né à Marseille le 18 Octobre 1889, avocat au barreau de Marseille, sociétaire de la "sociéte des gens de lettres" et membre du comité directeur de "L'association des littérateurs indépendants"
Qu'il est agréable et rassurant de constater que certains textes ne sont pas condamnés à l'oubli et que de téméraires explorateurs se lancent dans leurs découvertes. L'anticipation ancienne c'est aussi le plaisir de se plonger dans des textes où l'aventure occupe une grande place et l'on est parfois surpris de tomber sur des ouvrages pas forcement délirants mais qui ont ce "je ne sais quoi" qui fait toute la différence.
Merci à toi pour ces précieux renseignements, comme quoi avec le domaine qui nous passionne, il est toujours important de garder une certaine humilité car au hasard de nos "chines" on en découvre toujours, encore et encore. C'est ce qui fait le charme de notre passion et qu'il n'existe jamais de lassitude: la quête est infinie!
Ps: je viens de compléter la bibliographie sur mon blog.....merci
Je voudrais juste apporter ma petite contribution en précisant qu'il existe une édition originale Française pour le second et troisième volume des ouvrages cités en haut du post:
- "Le dictionnaire du diable" de Ambrose Bierce. Éditions "Des quatre Jeudis". Présenté par Jean Cocteau, traduction de Jacques Papy. 1955
- "Le livre des damnés" de Charles Fort. Éditions "Des deux rives" 1955. Réédition Eric Losfeld Editions "Le terrain Vague", Traduction de Robert Bernayoun. 1967.
Avec les petits "scan" qui vont avec!
Le voyage de cinq Américains.... il faudrait être vraiment fine bouche ou d'une arrogance extrême pour ne pas saluer cette prise. Perso c'est le genre de cartonnage que je ne rencontre jamais sur un marché aux puces, ou alors toute l'équipe de bdfi est passée avant moi...en mode furtif
Un Paul De Semant à 25 euros, yen a qui on de la chance......Moi ce fut un peu plus dur avec tout de même chez Omnibus "Les mondes perdus" et chez bouquin "Voyage aux pays de nulle part", la biographie de Pierre Assouline sur Simenon, "120 rue de la gare" de Malet/Tardi et cerise sur le gâteau "L'aventure des 13 filles de Mademoiselle d'Oche" de François Poncetton" que je recherchais depuis très très très longtemps!
Non! mon exemplaire porte en fin de volume les mentions: achevé d'imprimer pour les éditions Rieder par Floch à Mayenne le 6 janvier 1930 mais comme il s'agit de l'édition Originale pourquoi n'y aurait-il pas eu d'autre tirages? Et c'est également possible que la B. N. F. se plante aussi. Isma
Mon exemplaire porte la même mention d'édition donc avec une couverture à l'identique de celle d'Isma. Ahhhhhhh, les erreurs de frappe et autres fautes d'orthographe, un problème récurent mais ne devant pas nous empêcher de faire partager nos infos.
L'édition de 1975 est la réplique conforme de l'édition de 1972 à la virgule prés. La suite du volume contient des nouvelles rentrant pile poil dans notre domaine il suffit de lire "le minotaure de métal" pour s'en convaincre. Avec Jean Ray/John Flanders , le plaisir est toujours au rdv
C'est rigolo, la couverture de mon exemplaire est toute noire, problème de scan ou couverture différente?
Il a écrit pour Lui
Allez, je vous file le lien : http://www.wonderclub.com/magazines/adu … =LUI197106
... mais son nom est associé à un autre italien : Alberto Grossini qui était illustrateur.
C'est qui est en photo (ou elle?).....pas mal du tout!
Allez Hop! un peu de pub ne nuit à personne. Je viens de commencer une nouvelle rubrique sur mon blog et intitulée "Le bureau des investigateurs du bizarre". Un seul mot d'ordre : En découdre avec Fantômes, revenants, apparitions maléfiques et autres ectoplasmes en folie et c'est ici que cela se passe:
http://merveilleuxscientifiqueunblogfr.unblog.fr/
Ben mince alors pour le Mellonta......y zont vraiment commencé très tôt les deux lascars.....
Je connais bien les publications de jpm c'était mon "voisin" pendant des années ( on habité à 5 kms l'un de l'autre) mais il me manque encore quelques petits trucs sortis de ses presses.
Pour les scan des cehd je vais m'en occuper dans la semaine, avec quelques autres petites références. En tout cas bravo pour tes efforts concernant Harry Dickson et je ne peux que t'encourager à la création de son blog.
A bientôt!
[ Générées en 0.012 secondes, 8 requêtes exécutées - Utilisation de la mémoire : 1.01 Mio (pic d'utilisation : 1.09 Mio) ]