Un pays qui n'a pas d'armée est destiné, tôt ou tard, a être envahi.
Depuis 1895 et La guerre des mondes de Herbert George Wells, la Science-Fiction a développé toutes sortes de guerres, des guerres justes et injustes, des guerres de religion, de conquête, de défense, de colonisation et de libération, des guerres traditionnelles, localisées, mondiales, nucléaires, biologiques, chimiques, etc …
Le genre a ouvert l'éventail en incluant l'extraterrestre comme ami ou comme ennemi, des guerres dans l'espace comme le Cycle des Lensmen de E.E. "Doc"Smith, des guerres de mutants, la présence d'animaux comme aides, comme participants ou comme adversaires, des guerres météorologiques
L'accès au Temps autorise à refaire les guerres du passé ou de l'avenir pour La guerre éternelle Joe Haldeman) ou de voir des voyageurs du futur intervenir pour le pire ou le meilleur.
Et puis, l'absurde intervient dans Le Village de Kate Wilhelm, l'incompréhensible contre les Berserkers de Fred Saberhagen, le démoniaque, le magique
Alors que, signe des temps, l'ennemi est souvent traditionnel dans L'Invasion jaune ou héréditaire avant 1940, la guerre froide a beaucoup orienté vers l'espionnage pour D.A.S. de K. H. Scheer, et aujourd'hui, le but s'éloigne ou devient incompréhensible, l'adversaire n'est plus un méchant archétypal dans Le Grand Jeu du Temps de Fritz Leiber, le manichéisme recule avec La Culture de Iain M.Banks.
Seul au milieu de tout cela, le militaire ne change pas, il fait une école dans La patrouille de l'espace de Robert Heinlein, puis des campagnes avec Honor Harrington de David Weber, et applique une discipline parfois poussée au paroxysme.
Voir aussi Animaux , Machines , Mutants , Politique , Space Opéra