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Pierre Tollet

(29/10/1909 à Toulon - 02/02/1991 à Pontarlier)

Pierre Tollet (in Meurtre en Soucoupe Volante, La Pensée Moderne, 1953)
Pseudonymes : Pierre Tollet, Pierre Jack Tollet, Pierre-Jack Tollet
Pierre Tollet fut un auteur populaire du siècle dernier, touche-à-tout, qui pratiquait ses talents tout en exerçant une profession plus sage et certainement plus rentable, l'hôtellerie.


Un Montmartrois dans le Doubs


Né en 1909 à Toulon, il vécut à Paris jusqu'à la seconde guerre mondiale. Je n'ai pu apprendre que peu sur ses activités pendant cette période, toutefois, il est certain qu'il possédait ou louait un appartement à Montmartre. Probablement attaché au monde bohême de la capitale, il se fit des amis qu'il retrouva après la guerre, pratiqua un peu de cinéma à ses dires, et exécuta sûrement des travaux d'écriture ou de dessin. En 1940, sous les drapeaux, il est fait prisonnier et restera dans un stalag en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre. C'est lors de son emprisonnement qu'il fait connaissance d'un habitant de Malbuisson, Jules Chapuzet, avec qui il va nouer de sérieux liens d'amitié. Après la Libération, en 1945, Pierre-Jack Tollet rejoint cet ami dans son village et fait la connaissance de sa famille. Les parents tiennent un hôtel, La Fuvelle, construit à l'époque du tourisme naissant quarante ans plus tôt, sur les bords du lac Saint-Point. Il faut s'imaginer à présent ce parisien, qu'aucun lien intime ne retient à la capitale, tomber sous le charme de la bourgade et surtout de Lucette, la sœur de son ami, qu'il épouse peu après.


Malbuisson, le lac Saint-Point, 1955

Pignouquet, le corbeau fétiche de Pierre TolletLe trio reprend alors l'exploitation de La Fuvelle, la jeune femme assure la gestion, son frère la cuisine et c'est Pierre-Jack Tollet qui prend en charge le bar. Probablement a-t-il déjà une expérience parisienne, il crée en tout cas un lieu de rencontre original qui remportera un franc succès auprès des touristes comme des habitants. Un ancien client se souvient de l'ambiance feutrée et surtout de la décoration des tables pavées de billets de banque français ou étrangers sous verre. Doué de quelque talent de dessinateur, il s'amuse également à créer un petit corbeau, le Pignouquet, pris sur le modèle d'oiseaux du coin, qu'il trace à l'encre de chine. Ce Pignouquet, qui sera le héros humoristique de quelques albums destinés à ses amis, deviendra pendant quelque temps le symbole amusant de la promotion touristique de Malbuisson et son créateur lui fera animer des livres, des cartes de vœux, d'anniversaires…

Loin de se suffire de son installation hôtelière, notre barman continue de s'impliquer dans l'animation de Malbuisson. Il présidera de longues années l'office de tourisme pour lequel il obtiendra quelques victoires comme le passage du rallye Liège/Rome/Liège, dont il assurera même le contrôle officiel depuis le monument aux morts du village! Toujours désireux de plus d'action sociale, c'est encore lui qui fondera le Lions-Club de Pontarlier-Haut-Doubs, étendant ainsi son rayonnement charismatique dans la région.

27 rue Bayen, Paris, 191027 rue Bayen, Paris, 2010Malgré cette activité remuante, Pierre-Jack Tollet trouvera le moyen d'occuper encore ses loisirs en conservant le contact avec ses amitiés artistiques parisiennes et, surtout, il écrit quelques romans qui parurent dans les éditions populaires depuis 1950 jusque dans les années 1970. L'auteur profite des saisons creuses du métier d'hôte touristique pour écrire quelques romans policiers et d'espionnage, il se rend régulièrement les présenter à Paris qu'il n'a pas tout à fait abandonné. Il y conserve en effet un petit appartement à Montmartre et quelques habitudes ancrées dans un bistrot de longue tradition littéraire au 27 rue de Bayen dans le 17e, déjà un certain Francis y accueillait avant 1914 tous les artistes en mal de portefeuille. C'est probablement à cet endroit que Pierre-Jack Tollet crée le club de La Fuvelle qui réunira ses amis parmi lesquels on compte André Bellec, l'un des Frères Jacques, le critique Jean-Marc Campagne, le peintre Maurice Rapin, le journaliste sportif Dany Rebello… C'est également dans cet entourage qu'il y gagne son surnom bien parisien de Toto. Il signera pour sa bande de copains de nombreuses dédicaces souvent ornées de son petit corbeau dont on peut trouver quelques exemplaires encore aujourd'hui.

A la fin des années 1970, Pierre-Jack Tollet demeurera définitivement dans son village d'adoption où il finira ses jours en 1991. Son épouse le suivra trois ans plus tard. Le couple resté sans enfants, l'hôtel de La Fuvelle est vendu peu avant leur disparition et à présent reconverti en studios. Toutefois, les malbuissonnais n'ont pas oublié leur parisien adopté et c'est encore le Pignouquet qui illustre la Lettre Municipale de ce troisième millénaire.

Billets en sous-verre, une idée de décoration de bar de La Fuvelle

L'écrivain populaire

Pierre-Jack Tollet n'a pas été prolifique, on comprend pourquoi ci-dessus, mais, comme tout auteur populaire qui se respecte, il a cependant touché à plusieurs genres : le policier, l'espionnage, et pour un roman, la science-fiction. L'auteur ne se prenant pas trop au sérieux, ce sont généralement des récits au ton humoristique qu'il fournit, destinés à distraire ; l'objectif est atteint, les aventures sont toujours plaisantes à lire, l'écriture est badine mais la construction sérieuse.

C'est à partir de 1950 que ses premiers romans sont publiés. Il s'agit de romans policiers qui respectent encore une fois les “canons” de la littérature populaire en mettant en scène un personnage récurrent, l'inspecteur Liotard. Deux sont publiés par Presse-Expansion, une édition d'après-guerre d'abord spécialisée dans le fascicule, les couvertures sont toutes deux illustrées par l'auteur et l'on reconnaît sur l'un d'eux l'esquisse du futur Pignouquet. Les deux suivants sont publiés à la Pensée Nouvelle pour l'un, La Mort n'avait pas faim, puis à la Pensée Moderne, une variante de l'édition précédente, pour le titre Meurtre en Soucoupe Volante. Ces éditions sont dirigées par Jacques Grancher (le fils de l'écrivain populaire Marcel-Etienne Grancher) et c'est sous une couverture de Jef de Wulf, un illustrateur bien connu des amateurs de science-fiction des années 1950, que paraissent les deux romans.
Dans Meurtre en soucoupe volante, Pierre Tollet entraîne son héros dans l'unique incursion qu'il fera dans l'univers de la science-fiction. Ce récit présente de plus la particularité d'avoir eu un tirage de tête de 10 exemplaires auxquels était jointe une illustration originale de l'auteur lui-même, réalisée à l'encre de chine. Un petit OVNI précieux de la littérature conjecturale de l'époque.

Illustration originale à l'encre de chine, signée par P. Tollet de l'édition numérotée Meurtre en soucoupe volante, 1953

A la Pensée Nouvelle, qui deviendra donc un peu plus tard la Pensée Moderne, l'éditeur aurait réédité les deux premiers “Inspecteur Liotard” à l'identique mais avec des jaquettes de Roger Sam. Grancher, Sam, nous naviguons dans les eaux des éditions d'après-guerre venues de Lyon, Frédéric Dard dans leurs bagages. Rien d'étonnant donc qu'en 1958, Pierre-Jack Tollet dédie son roman Alerte! Pétrole! à Frédéric Dard ”…dont je voudrais bien avoir le talent de conteur”. – Ces rééditions sont pour l'instant introuvables, leur existence demeure en attente de vérification.

Bandeau publicitaire du Tueur de Concierges, 1951 4e de couverture de Meurtre en soucoupe volante, 1953 La série reçoit un accueil plutôt chaleureux des critiques amusés par les péripéties de ce héros héritier de la tradition des faubourgs quand le roman noir gagne ses galons littéraires, comme on le verra plus bas. Pierre Tollet est également très présent sur la scène artistique et bohème qu'il rencontre régulièrement lors de ses passages à Paris, il dédicace ses volumes à ses amis ou à leurs épouses à coup de plume souriante.

Un roman paraît encore à la Pensée Moderne, Hommes sans visas qui marque le début de la production de romans d'espionnage dont l'essentiel sera édité chez Gerfaut et profitera de l'élégant crayon de l'espagnol Jordi Longaton pour les couvertures. La dernière maison d'édition qui publiera Pierre-Jack Tollet, Eurédif rééditera également quelques titres précédents, mais aucune des couvertures ne présentera plus la petite étincelle d'art populaire qui avait enluminé les premières œuvres. Il faut aussi admettre que les derniers récits se sont appauvris et si l'auteur manie toujours aisément la plume, les histoires ont moins d'intérêt.


L'inspecteur Liotard

A Simone Campagne avec l'espoir que cette sombre histoire ne lui donnera pas envie de tuer sa concierge - Amicalement Pierre Tollet, 1960, in Le Tueur de concierges L'inspecteur Léon Liotard voit le jour dans Le Cousin sans tête en 1950. Il n'est pas difficile de reconnaître quelques traits autobiographiques dans ce rejeton littéraire, et les allusions au cercle d'amis de Pierre Tollet ne manquent pas.

Inspecteur de la brigade criminelle de Paris, Liotard devient Inspecteur principal mais rêve souvent exercer une autre profession, commerçant, artisan et même peut-être aubergiste, comme son ami Gust qui tient justement le Verre-Luisant dans le Doubs! Il vit à Montmartre, dans un appartement de l'avenue Junot près du Moulin de la Galette. Célibataire, il apprécie la musique classique qu'il écoute en fumant des gauloises. Quand il part en vacances, c'est naturellement pour pêcher la truite à Malbuisson en compagnie d'autres membres du club de La Fuvelle qu'il fréquente… A Alain "Cassis" qui je le regrette pour lui fréquente un certain "Etiquette"... qui vous fera tuer... les concierges - Inspecteur Léon Liotard alias P. Tollet, 1953, in Le Tueur de concierges

De son passé, on sait qu'il a fait la guerre dans les services secrets qui ont continué de l'employer plus tard jusqu'à ce qu'une rafale de mitraillette le mette en congé définitif. Il a alors profité d'un appui discret pour intégrer la police judiciaire, décision qu'il regrette finalement. Malgré ce passé violent, c'est un homme poli et épris de culture bien que parfois, il ait envie de jouer les gros durs à la Peter Cheyney, l'éducation qu'il a reçu et ses principes l'empêche de pratiquer le pugilat. Un peu colérique et grognon, il finit toujours par tourner les ennuis à son avantage d'un bon mot de titi parisien ou en mijotant un coup pendable.

Liotard travaille en équipe avec deux inspecteurs plus jeunes, Martin, brave homme et brave cœur, et Buffet, une figure de mode à l'anglaise, très flirt à toute heure. A eux trois, ils forment une équipe avenante peu représentative de la police dont on pourrait penser que cette dernière n'est surtout bonne qu'à faire peur aux braves gens.

Sous l'œil du projecteur : Meurtre en soucoupe volante

Une série de crimes aberrants ont jonché le pavé parisien, toutes les victimes tuées d'un coup de révolver sont des hommes d'âge et de condition différents. Tandis que Liotard s'agite et se démène sans succès, un autre meurtre laisse cette fois un corps carbonisé au point de tomber en cendres aux environs immédiats de l'une de ses affaires et, quoique déchargé de ce crime, il en reste intrigué. Mais quand une comtesse irascible qui connaît du beau monde est persuadée que des soucoupes volantes survolent son parc dans le Doubs, tout comme dans l'Idaho et en Bourgogne près de Beaune, c'est lui qu'on envoie enquêter.

Le prétexte est mince, cependant il y aura bien un enlèvement en OVNI et si ce ne sont pas les martiens qui pilotent, il s'agit quand même d'une soucoupe, nommée Disque-Volant 53, une invention française sensationnelle qui relègue la bombe H au rôle d'invention aussi démodée que la montgolfière. Depuis une région glaciaire tenue secrète, l'armée et les scientifiques travaillent dans une base invisible au monde. Passés à la phase test de survol furtif, les équipages ont cependant rencontré quelques curieux qu'ils ont dupés. Tel un Deus ex Machina, Gust est justement colonel à la base, c'est lui qui résout l'affaire en fournissant à son vieux copain le numéro d'immatriculation de la criminelle parisienne!
L'argument est un peu faible, gardons à l'esprit qu'il s'agit avant tout d'un petit roman léger au ton très parisien, plus enclin à conter fleurette ou à trinquer au comptoir. Les situations sont souvent cocasses et les réparties ne manquent pas d'une charmante insolence.

L'enlèvement de Liotard est un peu plus dramatique. Après quelques prémices humoristiques, le ton change lorsque l'enquêteur arrive sur les lieux d'un atterrissage. Bien qu'il tente de garder son sang-froid, le héros n'est guère à l'aise tandis qu'on l'emmène vers ce qu'il croit être Mars. Incroyablement, ses kidnappeurs pratiquent la langue de Molière et en quelques pages de description et de dialogues, l'auteur et ses martiens nous peignent un environnement tout droit issu de l'univers de science-fiction sérielle : hublots oblongues, couleurs vertes et oranges, semelles anti-gravité, espace infini… Liotard livré enfin sur la planète Mars, glacée et monochrome, s'interroge alors sur la vacuité des actions humaines, les tromperies, les meurtres, et toutes ces tracasseries qui nuisent à une bonne partie de zanzi ou de 421, retour à l'aimable divertissement!

Bibliographie

Sous le nom de Pierre Tollet puis, à partir de "Hommes sans visas" : Pierre-Jack Tollet ou Pierre Jack Tollet.



143 pages, illustrateur de la couverture : Pierre Tollet, préface de Paul Gordeaux.

Le Cousin sans tête, Presse-Expansion 1950, 143 pages, couverture illustrée de l’auteur, préface de Paul Gordeaux

135 pages, illustrateur de la couverture : Pierre Tollet, imprimé par les Presses de la S.F.P.I. 128 avenue Couturier Kremlin-Bicêtre.
A noter : 1) l'achevé d'imprimé est daté du 6 mars 1950 mais il s'agit d'une coquille : l'auteur date la fin d'écriture de son roman à février 1951 et le © est de 1951 également. 2) L'édition de tête compte 10 exemplaires numérotés de I à X et 100 exemplaires numérotés de 1 à 100

Le tueur de concierges, Presse-Expansion 1951, 135 pages, couverture illustrée de l’auteur

nc pages, illustrateur de la couverture : Jef de Wulf.

. réédition Eurédif, collection Atmosphère n° 59, 1973, 186 pages, photographe nc

La mort n’avait pas faim, Éditions de la Pensée Nouvelle 1952, nc pages, couverture illustrée de Jef de Wulf La mort n’avait pas faim, Éditions Eurédif 1973, collection Atmosphère n° 59, 186 pages

191 pages, illustrateur de la couverture : Jef de Wulf.
A noter : l'édition de tête compte 10 exemplaires numérotés de I à X et 100 exemplaires numérotés de 11 à 110 réservés aux membres du Club de la Fuvelle.

. réédition Eurédif, collection Atmosphère n° 37, 1971, 187 pages, photographe nc

Meurtre en soucoupe volante, Éditions de la Pensée Moderne 1953, 191 pages, couverture illustrée de Jef de Wulf Meurtre en soucoupe volante, Éditions Eurédif 1971, collection Atmosphère n° 37, 187 pages

189 pages, non illustré.

Hommes sans visas, Éditions de la Pensée Moderne, Série Agents Secrets 1955, 187 pages

192 pages, illustrateur de la couverture : nc.

Alerte! Pétrole!, Éditions Arts & Créations, collection Monde Secret n° 12 1958, 192 pages, illustrateur nc

187 pages, photographe de la couverture : nc.

. réédition sous le titre L'Étrange Madame Angèle, Eurédif, collection Espionnage n° 210, 1972, 187 pages, photographe de la couverture : Serge Jacques.

Inter-Europe 888, Éditions du Grand Damier, collection Top Secret n° 165 1961, 187 pages, photographe nc L'Étrange Madame Angèle aka Inter-Europe 888, Éditions Eurédif 1972, collection Espionnage n° 210 1972, 187 pages, photographe de la couverture Serge Jacques

190 pages, illustrateur de la couverture : Jef de Wulf.

. réédition Eurédif, collection Espionnage n° 186, 1970, 189 pages, photographe nc

Morts sans identité,Éditions Atlantic Les Elfes, collection Top Secret n° 2 1963, 190 pages, couverture illustrée de Jef de Wulf Morts sans identité, Eurédif 1973, collection Espionnage n° 186, 189 pages, photographe nc

218 pages, illustrateur de la couverture : Jordi Longaron.

Froid dans le dos, Éditions Gerfaut collection Espionnage n° 1 1967, 218 pages, illustrateur Jordi Longaron

218 pages, illustrateur de la couverture : Jordi Longaron.

A la marée montante, Éditions Gerfaut collection Espionnage n° 13 1968, 218 pages, illustrateur Jordi Longaron

217 pages, illustrateur de la couverture : Jordi Longaron.

Une chèvre enragée, Éditions Gerfaut collection Espionnage n° 30 1969, 217 pages, illustrateur Jordi Longaron

188 pages, photographe de la couverture : nc.

Froid dans le dos, Éditions Eurédif collection Espionnage n° 190 1971, 188 pages, photographe nc

nc pages, illustrateur de la couverture : Jordi Longaron.

Le Crime de la rue Caulaincourt, Éditions Gerfaut Hors Série 1976, nc pages, illustrateur Jordi Longaron

Sources et Remerciements

Le profil de Pierre Tollet que vous venez de lire est de ma propre responsabilité, y compris les erreurs que tout amateur pourra corriger s'il le faut, il lui suffira de me contacter à l'adresse en signature.
Je tiens à remercier M. Joseph Renaud, ami et voisin de l'écrivain, ancien maire de Malbuisson, qui a bien voulu me dresser un portrait de Pierre-Jack Tollet ; M. Chapouilly dont certaines anecdotes m'ont été transmises ; M. Florent Bougerolle, adjoint à la mairie de Malbuisson, qui m'a apporté son aide précieuse et dont l'enthousiasme est communicatif ; Claude Herbulot, source inépuisable de renseignements, qui a mentionné l'existence possible de rééditions sous jaquette à la Pensée Nouvelle et m'a fourni la date d'inscription à la Société des Gens de Lettres. Mes autres sources sont nombreuses et parcellaires mais l'essentiel est extrait des romans, dédicaces, envois manuscrits, couvertures, de la BNF bien sûr, et du site Apophtegme pour son descriptif de la rue Bayen à Paris.
03-11-2013. Madame L. S., petite-nièce de l'épouse de l'écrivain, me signale, aujourd'hui, que l'hôtel a été cédé du vivant de M. Tollet et non par ses héritiers. Merci de cette précision, la correction a été apportée dans le texte.
Cirroco Jones 15-03-2011 18:34